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Correction du devoir surveillé n°5 d’Histoire

 

Activité 1

Au XVIIIème siècle, en France, des philosophes (Rousseau, Voltaire et Montesquieu en particulier) commencent à critiquer indirectement le roi français. Ils prenaient des exemples d’autres pays semblables à la France pour ne pas avoir d’ennuis avec le roi.

Chaque philosophe critiquait les bases du pouvoir et de l’origine du roi. Ces bases sont l’absolutisme (l’ambition du roi), le pouvoir de droit divin (l’origine du roi), la noblesse (soutien du roi) et le clergé (autre soutien du roi). Les philosophes remettent en cause l’absolutisme.

Activité 2

  1. Un cahier de doléances est un cahier rédigé par le tiers état pour déposer toutes ses plaintes dessus. Il y a un cahier de doléances par région et par ordre qui s’adresse au roi. Ils ont été rédigés début 1789 un peu avant la convocation des Etats généraux.
  2. Cet extrait revendique surtout l’abolition des privilèges du clergé et de la noblesse. « Toutes banalités (…) sont abolies » Une banalité est un impôt payé par le tiers état pour l’utilisation des fours, moulins… du seigneur.

 Activité 3 

  1. Les personnages représentés sont le tiers état, la noblesse, et le clergé.
  2. L’homme, un vieillard, qui porte deux autres personnages représente le tiers état car le clergé et la noblesse vivent grâce aux impôts payés par le tiers état et le vieillard a l’air pauvre car il doit supporter ces privilégiés qui ne payent pas d’impôts et ont l’air riche et heureux.
  3. En 1789, le 4 août, l’abolition des privilèges a eu lieu et donc les états généraux (clergé, noblesse, et tiers état) n’existent plus et le vieillard se libère des deux autres personnages qu’il porte. Tout le monde est devenu citoyen formant la nation. 

Activité 4

Le 17 juin 1789, l’Assemblée nationale a été créée par le tiers état qui avait fui l’assemblée des états généraux car le roi avait adopté le vote par ordre au lieu du vote par tête. Les 577 députés du tiers état se sont retrouvés dans la salle du jeu de paume, suivi rapidement par quelques députés de la noblesse et du clergé et font le serment de rédiger une constitution avant de quitter cette salle. Après avoir mis quelques temps à rédiger cette constitution, ils forment l’Assemblée nationale constituante.
Le peuple est devenue la nation.