L’article

Titre : cultivons nos jardins…

Chapeau :

Aujourd’hui, l’environnement se porte mal. L’effet de serre persiste, le nombre de déchets augmente chaque minute, l’eau potable va bientôt manquer dans les pays pauvres qui en avaient jusque là, nos sources d’énergies à base d’hydrocarbure commencent à se tarir, le poumon vert de la planète (la forêt d’Amazonie) est en majeure partie défriché. Quelles sont les actions que chacun peut fournir dans un collège afin de sauver l’environnement ?

Nous gaspillons les ressources naturelles et parfois dans un but futile. Savez vous que Las Vegas, afin de s’approvisionner en eau, afin d’amuser les clients des casinos, a pour intention de vider les nappes phréatiques fossiles (qui mettent des millions d’années à se remplir) d’un Etat voisin ? De plus nous défrichons les zones de forêt dense, situées en Amérique du sud et en Afrique Noire. Alors, une idée a germé dans le crâne d’un professeur d’Histoire - Géographie, celui de créer un jardin à l’intérieur d’un collège, et de l’alimenter en eau de pluie afin de respecter les intérêts de l’environnement.

L’homme rejette une quantité prodigieuse de déchets par jour (près de 300 kilos de déchets par Américain quotidiennement…) dont la plupart peut avoir beaucoup plus de potentiel que celui d’être incinéré, ou entassé dans une déchetterie.

L’homme pourrait faire d’hallucinants profits de ces déchets que l’on enfouit pour la plupart. Au collège Anatole France de Tours, on trie des déchets que l’on jette dans les poubelles, les déchets alimentaires se retrouvent dans le compost, et des affiches collées par des élèves volontaires dans les salles de cours près des poubelles renseignent dans quelle poubelle jeter ses déchets. Le problème de la sauvegarde de l’environnement a peut être été posé dans ce collège, mais dans d’autre collèges, les jardins sont demandeurs des mêmes attentions ; une idée commence à s’imposer dans les esprits des gens en général « l’écologie, c’est gentil, mais il faut bien que le monde vive ». Ceci explique donc des comportements comme par exemple « jette ta canette, ça n’en fera qu’une de plus dans la nature ». De plus, auprès des autres élèves, ceux qui font le club jardinage passent plus pour des mustélidés que pour des soucieux de l’environnement.

Entre annoncer que l’écologie est en danger, et que le supermarché du coin fait une superbe réduction sur les côtes de veau, le cerveau des gens range bien vite la promotion dans la catégorie « priorité » tandis que le problème de l’écologie dans la catégorie « dans cent ans, ça va faire mal » ou dans « qu’est-ce que je peux faire tout seul ?» croyez le ou non, mais le phénomène est présent partout.

Aujourd’hui, le problème de l’écologie paraît encore impossible à résoudre dans l’esprit de la plupart des gens, ou tient du « ça va se faire tout seul ».

Mais combien de temps ce mensonge va-t-il continuer à subsister, dans combien de temps avant que l’eau potable manque , que l’air soit irrespirable et que la chaleur  devienne intolérable, avant que l’homme ne réagisse en fonction du danger qui le menace?

Oublions nos querelles et préoccupons nous de notre foyer qui s’apprête à passer l’arme à gauche !

Antoine Martin

Remerciement à Maxime Simon, Alexandre Pantin, et Grégoire Guilbert , les membres de l’établissement du collège Anatole France et Monsieur Delahaye

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Le jeudi 5 avril 2007, de 14 à 17 heures, le bus Nautibus sera dans la cour du collège pour permettre à 3 classes de construire leur clip action sur 4 thémes liés au développement durable :
- la nature et l'environnement,
- la vie au collège,
- la solidarité,
- la pratique des sports et des loisirs.
Une classe va se consacrer au premier thème, certainement de 4ème, une autre de la solidarité. Il reste à définir le chox de la troisième classe.